Jeunesse

La Fille faucon – Martine Baticle

fairy-light-stringÀ seize ans, en apprenant la vérité sur la mort tragique de ses parents et l’enlèvement de son frère jumeau, par une bande de redoutables brigands, Camille décide de se lancer sur les routes à la recherche de ces horribles criminels. Dotée d’un pouvoir de métamorphose dont elle a hérité et d’une volonté inébranlable, elle mettra tout en œuvre pour parvenir à ses fins : retrouver son frère !
L’aventure est périlleuse. En 1650, les bandits rôdent dans un pays en proie à la famine après une longue période de guerre. L’amour et l’amitié lui permettront-ils de faire face à de nombreuses péripéties dangereuses, à l’issu incertaine ?

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– Malheureusement, il m’est bien vite apparu que ce roman n’était pas vraiment pour moi. Un style d’écriture et des personnages construits et ciblés trop « jeunesse » pour moi ; une écriture légèrement « saccadée » puisque les phrases contiennent peu d’éléments de description qui sont réduits au minimum (point de phrases fleuves comme je les aime). Ce roman tend aux actions et aux paroles qui s’enchaînent, on ne s’attarde pas ou trop peu sur le décor, c’est bien dommage…

+ cependant, je n’en doute pas, ce style est parfait pour de jeunes lecteurs ou des lecteurs plus vieux qui ont gardé leur âme d’enfant, rêveuse et d’une tendre naïveté ! Peu de mots compliqués sont présents, sinon expliqués, et tous les ingrédients du roman d’aventure sont présents : quête initiatique parsemée de surnaturel, bandits rencontrés durant le long voyage, etc. L’héroïne côtoie des personnages de classes sociales diverses et mûrit en même temps qu’elle apprend à contrôler son don, tout cela dans une joyeuse ambiance remplie d’amitiés et d’amour.

+ j’ai d’ailleurs beaucoup aimé le fait que l’auteure s’attache à semer quelques conseils aux plus jeunes, et particulièrement celui germée par Camille lorsqu’elle montre qu’elle se méfie des inconnus, quel que soit leur âge, leur sexe ou leur milieu social !

– enfin, les relations sont assez « fleur bleue » la plupart du temps, même dans la méfiance, et se tissent très rapidement… Pour ma part, je n’ai pas ressenti la souffrance et la douleur, par exemple celle que la Mère Supérieure dit l’accabler au début du roman, puisque les événements ne me paraissaient pas si terrifiants, édulcorés comme ils l’étaient par un regard candide.

Un bon roman pour les enfants ou les grands rêveurs, qui malheureusement n’a pas su me toucher… Je n’ai ressenti ni suspens ni douleur pour l’histoire tragique de cette petite fille, et ne me suis pas attachée à elle.

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Perso préf : ?

En quelques mots : candide, simple, succinct.

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