Thriller

Sur la ligne blanche – Michel Embareck

fairy-light-stringDeux jeunes journalistes plutôt paumés, nettement imbibés, roulent dans une Cadillac de collection. Ils cherchent à percer l’énigme de la disparition de Langlet, pape du rock, star des médias. A 30 ans, buveur, shooté, don juan armé de son perfecto et de ses santiags croco, ce golden Rastignac ne s’est pas fait que des amis dans le showbiz… et c’est bien pour ça que sa disparition suscite tant la curiosité.Des ferrailles des banlieues dortoirs aux sunlights du Palace, de Paris à New York en passant par Marseille et Le Havre, l’enquête mène les deux journalistes à la rencontre des espèces les plus douteuses qui peuplent la nuit, le tout sur les rythmes du punk-rock ou du blues. Une descente féroce dans les coulisses peu fréquentables du show-business, la fresque d’une génération pour laquelle le rock n’était pas qu’une musique à danser.

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+ un bon roman pour découvrir le monde des « rock critiques », la corruption, les dilemmes, la recherche du succès.. C’était pour moi une plongée dans l’inconnu et je ne la regrette pas !

+- la stylistique à laquelle il faut s’habituer : j’ai eu du mal au début et puis après 20 pages c’était fini, j’étais à fond dedans ! Les nombreuses métaphores, le vocabulaire à la Hank Moody voire Stupeflip… C’est finalement ce qui fait le charme de ce roman

+ l’histoire d’amour hehe ! En parlant de Moody, c’est totalement son genre : se rangeant pour une fille, pour un coup de foudre.. Je ne vais pas vous en dire plus, mais j’ai adoré !

+ les nombreuses références musicales, qu’il nous est d’ailleurs conseillé d’écouter pendnat notre lecture : top !

+ « l’après » dénouement ENORME, j’adore ce genre de « plus fin » !!

j’ai préféré le point de vue de Langlet, plus vivant et actif, et ai trouvé dommage qu’il ne soit pas plus exploité. On a de nombreux autres points de vue longs et pas vraiment utiles comme celui de Marini, du dealer… Mais au bout du compte, le point de vue du journaliste, externe, est essentiel au dénouement !

Fragment d’une vie mouvementée, Sur la ligne blanche est une porte sur tout un monde français peu abordé, qui nous fera voyager quelques heures sur les vagues du rock.

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Perso pref : Langlet, totalement ! Même s’il a de nombreux aspects négatifs, on fini par s’attacher à lui.

Citation : « Brusquement, Phil se sentit vieux, vidé et usé. Combien de temps cet amour foudroyant résisterait-il ? Parce qu’un jour leur lit ne serait plus que l’endroit où ils se reposeraient. Parce qu’un jour il serait soulagé d’aller bosser le matin. L’habitude leur servirait de ciment quotidien. Son cœur ne cognerait plus dès qu’elle tarderait à décrocher le téléphone. »

En quelques mots : dynamique, orchestré, particulier.

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2 réflexions au sujet de “Sur la ligne blanche – Michel Embareck”

  1. Ça a l’air super intéressant ! En plus je cherche un peu à sortir de mes lectures habituelles et un road trip rock n’ roll me plairait bien je pense 😉

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